Festival PSPBB #3 - Samedi 22 mars Théâtre de la Concorde

Programme du samedi 22 mars au théâtre de la concorde

Quatuor Rinaldo

Franz Schubert - Quatuor à cordes en ré mineur (D.810) et Der Tod und das Mädchen
Avec les étudiants en DNSPM Musiques classiques à contemporaines 1re année : Privaël Morlot, violon et Samuel Rinaldo, alto
et les élèves Louis Assante, violon et Alessio Ammirata, violoncelle

"Franz Schubert, moindre artiste que les autres grands musiciens, avait pourtant, de tous, le plus riche héritage musical. Il le prodigua à pleines mains et d'un cœur généreux, tant et si bien que les musiciens auront encore de quoi vivre pendant quelques siècles de ses idées et inspirations. Nous avons, dans ses œuvres, un trésor d'inventions inutilisées" Friedrich Nietzsche

Mort à l'âge de 31 ans, mesurant 1,57 et surnommé "Schwammerl" (petit champion), il ne vécut pas dans la misère mais presque. En une vingtaine d'années, il a composé au total 1 009 œuvres, une musique à peine découverte de son vivant, qui s'est déployée ensuite par pans successifs durant deux siècles, pour le hisser peu à peu au rang des plus grands. Aujourd'hui enterré au côté de Beethoven, considéré comme le créateur et maître incontesté du Lied, son dévouement et son amour pour la musique nous parvient toujours et nous fait voyager. 

Les Funambules (extraits)

Texte et mise en scène : Loïse Cote, étudiante en DNSPC (PSPBB/ESAD) 3e année
Avec les étudiantes et étudiants en DNSPC (PSPBB/ESAD) 3e année : Mateo Cichacki, Paul Dussauze, Louise Housset, Anastasiia Kholina, Juline Lars, Jeanne Lebeau, Jules Pellissard, Pierre-François Orsini, Pierre Sutra, Zdenka Tchamkerten, Sara Valeri, Antoine Werner

Les Funambules, ce sont les actrices et acteurs sur le plateau qui essayent de se comprendre eux-mêmes et les unes, les uns et les autres. Les acteurs et actrices qui essayent de créer un sens du collectif dans un monde fragmenté. 
Les Funambules, ce sont ces interprètes sur le plateau qui construisent des images, des moments de vie. 
Le monde va mal, très mal. Ils et elles le savent. Comment continuer à croire au collectif dans de pareilles conditions ? Peut-être grâce au jeu. 
Les Funambules construit un réseau de situations poétiques et théâtrales qui tissent une mosaïque par échos de sens. Il s’agit de présenter un état de questionnement face au monde et une volonté de lutter contre l’obscurité par la force du groupe.

Ataraxie

Chorégraphie : Mathis Curcio, étudiant en DNSPD 2e année
Musique : Dona Nobis Pacem, Blank & Jones
Avec les étudiants en DNSPD Mathis Curcio (2e année) et Mathis Giorgianonio (1re année)

Il nous arrive de perdre pied, de perdre des fragments de vie, des fragments de nos âmes.
Puis de vouloir retrouver notre place, combler le vide, embrasser la résilience, prendre soin de l'autre.
Cheminer vers l'ataraxie, l'absence des troubles de l'âme. 

Monsieur Amour

Chorégraphie : Lou Rodot, étudiante en DNSPD 2e année
Musiques : 
Nature Boy, Ella Fitzgerarld et Joe Pass
Sunset in the Blue, Melody Gardot
Lover You should've come over, Jeff Buckley
Avec les étudiantes et étudiants en DNSPD 2e année : Flavien Idare, Léo Mairy, Hugo Pourrey et Eva Saint-Alme

La Vie de Monsieur Amour se résume à tirer ses flèches dans le coeur des uns et des autres, et les faire tomber amoureux de la première personne qui croise leur regard. Mais la frustration qu'il ressent à force de vivre pour l'Amour sans pouvoir l'expérimenter, a fini par l'accabler.

Rongé par l'affliction, il ensorcelle ses flèches rendant aveugles toutes les personnes touchées qui vivront pour toujours dans la frustration de ne jamais tomber amoureux. Aveuglé par le ressentiment, cet archerot condamne chaque possesseur de coeurs à errer dans les abysses du désir, sans considérer pouvoir en être lui aussi victime. 

En attendant le jour

Chorégraphie : Paloma Gomez-Orozco, étudiante en DNSPD 1re année
Musique : Capricho Arabe, Francisco Tarrega
Avec les étudiantes et étudiants en DNSPD 1re année : Emma Barbier, Mathis Giorgiantonio, Paloma Gomez-Orozco, Elsa Hunin, Garance Marc, Ivanna Melnyk
et l'étudiant en DNSPM Musiques classiques à contemporaines 1re année : Zachary Choukri, guitare

Nous traversons tous les nuits plus ou moins longues, plus ou moins sombres. Le jour se lèvera, c'est dans l'ordre des choses. Alors on l'attend, ils attendent. Ils sont six, sur un banc, en recherche de repos et en attente de lumière au beau milieu de leurs nuits. Car parfois, le jour est en retard et peine à arriver, et le sommeil dans ces nuits interminables, impossible à trouver. 

Reflet de l'ombre

Chorégraphie :Teana Despre, étudiante en DNSPD 2^e année
Musique : Says, Nils Frahm
Avec l’étudiante et l’étudiant en DNSPD 2e année : Amélia Clerc et Mathis Curcio

Dans le silence profond où s'étend l'ombre,
Elle danse sauvage et s'étirant elle  sombre,
Elle camoufle les rayons, elle éteint les éclats,
Un voile noir sur le lumière, qu'elle tient dans ses bras.

La lumière, douce et captive, se laisse endormir,
Ses reflets d'or étouffés, mais prêts à surgir,
Car même dans l'obscurité, son souffle persiste,
Un murmure brillant à l'ombre elle résiste.

Puis soudain, une brèche, un éclat, un sursaut,
La lumière s'élève, défie le manteau,
Elle fend l'ombre dense, éclatante et fière,
Elle devient une étoile, une flamme, un éclair.

Mais l'ombre, jamais loin, reste tapie en silence,
Car en chaque lumière, vit une ombre immense,
Elles dansent ensemble, unies par le destin,
Ni l'une ni l'autre ne tient tout le chemin.

Dans nos coeurs souriants, dans nos âmes en éveil,
L'ombre est un écho, un souvenir, un ciel, 
Car même dans la joie, une part nous rappelle,
Que la lumière et l'ombre sont soeurs éternelles.